Après les tours First, CB-21 et Eqho, la tour Carpe Diem est la 4ème du plan de renouveau de la Défense, initié en 2006 par Nicolas Sarkozy, mais elle est la première nouvelle tour.
Conçu par l’architecte américain Robert Stern, le gratte ciel culmine à 166 mètres, pour 38 étages et pourra accueillir plus de 3.000 personnes. Situé sur l’esplanade de La Défense et en bordure du boulevard circulaire, l’immeuble se veut résolument avant-gardiste : 25.000 m² de façades en verre aux formes irrégulières, des jardins à ciel ouvert et des normes environnementales uniques en France. Carpe Diem a reçu le degré de certification énergétique le plus élevé,LEED « Gold » (Etats-Unis) et HQE Bâtiments tertiaires, une première pour une tour de bureaux en France.
L’eau de pluie est collectée et réutilisée pour arroser les 1 000 m² de jardins intérieurs, les panneaux de verre captent ou rejettent les rayons du soleil selon les saisons et des pompes à chaleur ont été installées sous la tour pour récupérer l’eau de la nappe phréatique. Selon ses propriétaires, le coût des charges pour les occupants s’élèvera à 65 euros du mètre carré par an, soit une économie de 50 euros par mètre carré par rapport aux anciennes tours.
Un argument écologique et économique de poids au moment où La Défense rencontre quelques difficultés à trouver des locataires. Le taux de vacance des bureaux, tombé à 4% en 2008, est remonté à 6% aujourd’hui. Mais les propriétaires, qui ont investi 270 millions d’euros dans le projet, sont « actuellement en négociation avec certaines sociétés françaises de dimension internationale ».
Ne pas oublier que les gratte ciels, surtout d’habitation, sont des formes fondamentalement anti modernes, c’est à dire que l’idée reçue comme quoi ils permettraient d’augmenter la densité (par rapport à des barres ou immeubles à cours, et avec même contraintes de lumière naturelle), est tout simplement fausse :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/densite-etages-lumiere/